Comment créer un revenu passif fiable grâce à la Bourse ?

Le sommaire

Et si vous pouviez toucher des revenus supplémentaires tous les mois sans travailler plus ?

Imaginez un revenu qui tombe chaque mois sur votre compte sans que vous ayez besoin d’échanger votre temps contre de l’argent. Vous êtes en vacances, en train de lire un bon livre, ou même endormi, loin du travail… et pourtant, votre portefeuille financier continue de travailler pour vous. C’est exactement ce que permet un revenu passif. 

Dans cet article, nous allons vous montrer comment générer des revenus passifs en investissant en Bourse, afin de toucher de l’argent tous les mois sans avoir à multiplier les heures de travail. Le but n’est pas seulement d’accumuler des euros, mais de vous offrir une meilleure organisation, de réduire votre stress, des finances plus saines et le respect de votre bien-être au quotidien.

Vous découvrirez, dans un premier temps, les stratégies à mettre en œuvre, le capital nécessaire, les risques à connaître, et surtout, . Ce guide vous aidera à prendre de meilleures  décisions, à construire une relation saine avec l’argent, et à gérer votre budget même si vous devez gérer plusieurs projets en parallèle. Avec la bonne astuce, un peu d’aide, et une meilleure compréhension de vos émotions, cette opportunité devient accessible à tous — même en débutant en Bourse.

Partie 1 : Comment fonctionne un revenu passif en Bourse ?

La règle des 4% : votre boussole pour vivre de vos revenus

Une règle souvent citée lorsqu’on parle de vivre de ses revenus passifs est la fameuse règle des 4%. Elle vient de la célèbre étude Trinity, menée dans les années 90, et propose une estimation simple :

Si vous retirez chaque année 4 % de votre portefeuille financier, c’est s’assurer de ne jamais épuiser votre capital, même sur plusieurs décennies.

Cela signifie que si vous souhaitez toucher 1 000 euros par mois, soit 12 000 € par an, il vous faudrait théoriquement :

12 000 ÷ 0,04 = 300 000 € de capital investi

Ce calcul est une base. Il suppose une diversification efficace, une certaine résilience aux crises, et des placements passifs de type ETF avec un rendement moyen de 6 à 8 % par an, avant retrait.

Les deux piliers du revenu passif boursier

Pour générer un rente passive via la Bourse, deux piliers complémentaires s’offrent à vous :

Les dividendes : une entreprise verse une part de ses bénéfices à ses actionnaires. Certaines actions à dividendes offrent entre 3 % et 8 % de rendement annuel. C’est une source de rentrée d’argent régulière, à condition de bien choisir.

La vente partielle d’actifs : si vos investissements sont en croissance, vous pouvez vendre une fraction de vos actions ou de vos ETF chaque année pour compléter vos revenus passifs, tout en maintenant la croissance de votre capital. Ce pilier sous entend que vous avez, au préalable, sélectionné des actions de valeur.

L’idéal consiste à combiner les deux approches, comme nous le verrons dans la stratégie mixte.

Partie 2 : Quelles stratégies utiliser pour générer des revenus passifs en Bourse ?

Il n’y a pas une seule bonne manière d’investir en Bourse, mais plusieurs stratégies selon votre profil, vos objectifs et votre capital nécessaire. Voici les quatre principales approches.

1. La stratégie dividende

Vous achetez des actions à dividendes solides, souvent dans des secteurs matures : énergie, télécoms, consommation, santé…

Exemple : Vous investissez 50 000 € dans des actions avec un rendement moyen de 5 %. Vous touchez 2 500 €/an, soit 208 €/mois, sans vendre aucun actif. (Cet exemple ne concerne que les personne capable d’investir autant.)

Avantages :

  • Rentrée d’argent stable et régulier ;

  • Peut être réinvesti pour accélérer la croissance.

Limites :

  • Peut nécessiter une gestion active ;

  • Risque de dividende coupé en cas de crise

La création d’un portefeuille axé à 100% sur le dividende demande du temps, de l’analyse et quelque fois, des prises de décision quand le dividende est réduit, voir supprimé.

2. La stratégie ETF à distribution

Vous investissez dans un ETF qui redistribue les dividendes des entreprises qu’il contient.

Exemple : Un ETF comme le Lyxor MSCI World Distributing verse tous les trimestres les dividendes des 1 500 plus grandes entreprises du monde.

Avantages :

  • Diversification maximale ;

  • Moins de temps de gestion.

Limites :

  • Rendement parfois plus faible (3 à 4 %) ;

  • Vous ne choisissez pas les entreprises

3. La stratégie de croissance + vente partielle

Ici, vous investissez dans des ETF capitalisants ou des actions de croissance, et chaque année vous vendez 4 % de votre portefeuille (comme le recommande la règle des 4 %, dont je ne fais pas la publicité, n’étant pas convaincu par la pertinence de cette règle).

Exemple : Vous avez 100 000 €, investis dans un ETF World avec une croissance annuelle moyenne de 8 %. Vous vendez 4 000 €/an, soit 333 €/mois, tout en laissant le capital croître. (Encore une fois, cet exemple ne concerne que les personne capable d’acheter autant.)

Avantages :

  • Potentiel de forte croissance ;

  • Peu, voir pas de risque de dividende coupé.

Limites :

  • Vous dépendez de la performance du marché boursier ;

  • Nécessite d’effectuer des retraits.

4. La stratégie mixte ETF + actions à dividendes

C’est la stratégie que de nombreux investisseurs adoptent : une partie en ETF à distribution pour la diversification, une autre en actions à dividendes et actions de valeur, pour le rendement, et une dernière en ETF capitalisant pour la croissance. C’est là, la marque des plus avisés et il faut louer leur discipline.

Exemple de portefeuille :

  • 40 % ETF World Capitalisant

  • 30 % ETF S&P 500 Distributing

  • 30 % Actions à Dividendes (PepsiCo, Realty Income, etc.)

Avantages :

  • Équilibre entre rendement, croissance, et stabilité ;

  • Adaptable selon vos objectifs de rente passive.

Pour suivre cette stratégie, il ne faut pas tomber dans les travers du rendement à tout prix. Ce n’est pas facile quand on débute, car on a envie de gagner beaucoup d’argent tout de suite, on veut « hacker le système », s’enrichir rapidement, mais ce n’est pas la solution. Je parle en mon nom, j’ai eu exactement la même réflexion.

Partie 3 : Combien faut-il pour toucher 1 000 € par mois de revenus passifs en Bourse ?

C’est LA grande question.

Pour générer 1 000 € par mois, soit 12 000 €/an, voici des estimations selon les stratégies :

À noter : ces chiffres ne tiennent pas compte de la fiscalité, ni de l’impact de l’inflation. Si vous souhaitez vivre de vos rentes, visez toujours un peu plus que nécessaire. Une marge de sécurité est essentielle.

Pour savoir combien investir pour toucher 1 000 € par mois (soit 12 000 € par an), tout dépend de la stratégie choisie et du rendement moyen attendu. Voici les montants approximatifs à viser :

  • Si vous optez pour une stratégie 100 % dividendes, avec un rendement moyen de 5 %, vous aurez besoin d’un capital de 240 000 €.

  • Si vous préférez investir dans des ETF à distribution, qui offrent généralement un rendement moyen de 3,5 %, il vous faudra environ 343 000 € pour atteindre le même objectif.

  • Avec une stratégie de croissance et en appliquant la règle des 4 %, il est estimé qu’un capital de 300 000 € permet de retirer durablement 12 000 € par an, sans épuiser le portefeuille.

  • Enfin, si vous optez pour une stratégie mixte (ETF capitalisants, ETF à distribution, et actions à dividendes), et que vous obtenez un rendement moyen de 4,5 %, alors un capital d’environ 267 000 € peut suffire pour générer cette rente mensuelle.

Partie 4 : 7 étapes pour créer votre revenu passif boursier (mise en place)

Créer une source d’entrée d’argent grâce à la Bourse ne s’improvise pas. Cela demande une méthode, un objectif clair, et une bonne gestion du risque. Voici un plan d’action en 7 étapes pour bâtir votre propre portefeuille financier.

Étape 1 : Définir un objectif clair

Tout part d’un objectif. Vous devez savoir ce que vous visez. Voulez-vous :

  • toucher 1 000 € par mois pour compléter votre salaire ?

  • préparer votre retraite ?

  • atteindre la liberté financière ?

  • financer l’apport de votre future maison ?

  • investir l’argent perçu dans votre business en ligne ?

Votre objectif détermine le capital nécessaire pour votre investissement de départ, le type de portefeuille à construire, et la stratégie à appliquer.

Exemple : pour vivre de vos revenus passifs à hauteur de 2 000 €/mois grâce à l’investissement boursier, il vous faudra entre 480 000 € et 600 000 €, selon votre stratégie. Les chiffres sont énormes, et vous comprendrez aisément que vivre de la Bourse de manière passive n’est pas une activité viable et que le Trading n’est pas mon domaine de prédilection.

Étape 2 : Connaître votre profil d’investisseur

Avant d’investir, posez-vous les bonnes questions :

    • Êtes-vous à l’aise avec la volatilité du marché boursier ?

    • Préférez-vous une approche active (sélection d’actions à dividendes) ou passive (stratégie ETF) ?

    • Quel est votre horizon d’investissement (10 ans, 20 ans, plus) ?

    • Quelle part de votre capital êtes-vous prêt à investir ?

Ces éléments influencent le type d’actifs, le niveau de diversification, et les plateformes à utiliser (CTO, PEA, etc.). Ils vous permettent aussi de définir votre capital risque.

Étape 3 : Choisir une stratégie adaptée

Selon votre appétence au risque, vos objectifs et votre horizon, vous pouvez choisir :

  • Une stratégie ETF via un placement passif (ou gérée par une société de gestion) ;

  • Une stratégie actions à dividendes pour générer une source de cash régulière ;

  • Ou une stratégie mixte, idéale pour combiner rendement et croissance.

Ne négligez pas la diversification : elle limite les pertes liées à un seul secteur, pays, ou type d’actif.

Étape 4 : Choisir votre enveloppe fiscale

En France, vous pouvez choisir entre deux plateformes :

  • Le PEA (Plan d’Épargne en Actions), parfait pour un investissement en bourse sur le long terme avec fiscalité avantageuse.

  • Le CTO (Compte-Titres Ordinaire), plus flexible pour les dividendes étrangers ou les actions américaines, mais plus fiscalisé.

  • Certains utilisent aussi l’assurance vie pour sa fiscalité optimisée et sa souplesse en cas de succession.

Le choix de la plateforme d’investissement dépendra avant tout du type d’actif que vous souhaitez acheter. Si vous optez pour des actions françaises, alors, il n’y a pas photo, il faudra vous diriger vers le PEA. En revanche, si vous souhaitez diversifier votre portefeuille avec des actions de différents pays, il faudra vous diriger vers le CTO. Rien ne vous empêche d’opter pour les deux, selon votre activité.

Étape 5 : Mettre en place votre portefeuille

Il est temps de passer à l’action. Voici quelques règles clés :

    • Répartissez vos investissements entre différentes classes d’actifs (ETF, actions à dividendes, etc.)

    • Commencez avec votre investissement initial, puis faites des versements mensuels pour faire croître votre patrimoine grâce aux intérêts composés.

    • Pensez au rééquilibrage annuel : ajustez vos allocations si certains actifs surperforment ou sous-performent.

  • Exemple : Un portefeuille équilibré pourrait contenir 50 % d’ETF monde à capitalisation, 30 % d’actions à dividendes et 20 % d’ETF à distribution.

Étape 6 : Réinvestir les revenus passifs

C’est là que la magie des intérêts composés opère.

Tant que vous n’avez pas atteint votre objectif mensuel (ex : toucher 1 000 € par mois), vous devez réinvestir 100 % de vos gains. Cela vous permet :

  • d’augmenter progressivement votre capital investi ;

  • d’accélérer l’effet boule de neige ;

  • de réduire le délai pour vivre de vos revenus passifs.

Exemple : En réinvestissant 5 000 € de dividendes par an, vous gagnez 250 € d’intérêts supplémentaires l’année suivante… qui eux-mêmes produisent des source de cash régulier.

Étape 7 : Suivre et ajuster votre stratégie

Votre portefeuille financier n’est pas figé. Tous les 6 à 12 mois, prenez le temps de faire le point :

    • Vos dividendes augmentent-ils ?

    • Votre rendement global est-il conforme à vos attentes ?

    • Votre stratégie ETF ou stratégie dividende reste-t-elle pertinente ?

  • En fonction de votre évolution personnelle (changement de projet, nouvel emploi, héritage…), vous pouvez ajuster vos allocations, ou même basculer vers une autre source de revenu (comme l’immobilier locatif ou une formation en ligne)

Partie 5 : Quels sont les risques ? Et comment les limiter ?

Aucun investissement n’est sans risque. Et vouloir générer des revenus passifs via la Bourse expose à plusieurs aléas. Mais la bonne nouvelle, c’est que chaque risque peut être géré ou atténué grâce à une bonne stratégie et des règles claires.

Voici les 3 principaux risques à connaître — et comment s’en prémunir intelligemment.

1. Le risque de perte en capital

C’est le risque le plus connu. Le marché boursier peut baisser. Une action peut perdre 20 %, 30 %, voire plus. Un ETF peut être affecté par une crise globale. Et votre portefeuille financier peut se retrouver temporairement en perte.

Pourquoi ce risque existe-t-il ?

La Bourse réagit aux : 

  • résultats des entreprises ;

  • annonces économiques ;

  • taux d’intérêt ;

  • conflits géopolitiques ;

  • effets de panique collective.

Exemple : En mars 2020, lors du Covid, les indices mondiaux ont perdu plus de 30 % en quelques semaines.

Comment le limiter ?

  • Contrôlez votre prix de vente, ne vendez pas dans la panique : tant que vous ne vendez pas, vous ne cristallisez pas la perte.

  • Adoptez une vision long terme (au moins 5 à 10 ans).

  • Diversifiez vos actifs (ETF, actions, secteurs, zones géographiques).

  • Continuez à investir même en période de baisse : c’est souvent là que se font les meilleures affaires.

Bonus : le placement passif via ETF limite le risque individuel d’une entreprise en investissant dans des centaines de sociétés à la fois.

Trois conseils :

  • Exit l’introduction en bourse ou les actifs à effet de levier. C’est un risque inutile ;
  • Mettez en favoris, sur votre navigateur, un ou deux sites d’informations sur la finance (ou des applications sur votre smartphone) ;
  • Ne suivez pas les cours tous les jours.

2. Le risque de dividende coupé

Un dividende n’est jamais garanti. Il faut vous enlever cette idée de la tête. Une entreprise peut décider, pour des raisons économiques ou stratégiques, de le baisser… ou de le supprimer.

Exemple : En 2020, des géants comme Disney ou Boeing ont supprimé leurs dividendes à cause de la pandémie.

Pourquoi ce risque existe-t-il ?

  • Chute du chiffre d’affaires ;

  • Dette trop élevée ;

  • Volonté de garder du cash ;

  • Crise sectorielle ou globale ;

Comment le limiter ?

  • Sélectionner des entreprises solides, avec un payout ratio raisonnable (idéalement < 60 %) ;

  • Privilégier les sociétés avec un historique de versement croissant (dividend aristocrats, dividend kings) ;

  • Diversifier vos sources de dividendes (ne pas tout miser sur l’immobilier, l’énergie ou la tech) ;

  • Complétez avec une stratégie ETF à distribution qui dilue le risque spécifique.

3. Le risque d’inflation

L’inflation rogne le pouvoir d’achat de vos revenus passifs. Si vous touchez 1 000 € par mois aujourd’hui, et que l’inflation est de 5 % par an, ce même revenu ne vous permettra plus d’acheter autant dans 5 ans.

Exemple : Avec 5 % d’inflation annuelle pendant 10 ans, 1 000 € ne vaudront plus que 613 € en pouvoir d’achat réel.

Comment s’en protéger ?

  • Miser sur des entreprises capables d’augmenter leurs prix (et donc leurs bénéfices, et donc leurs dividendes).

  • Intégrer des ETF mondiaux, incluant des sociétés à forte croissance.

  • Réinvestir les revenus passifs pour booster la capitalisation.

  • Envisager une part de vos revenus via des actifs liés à l’immobilier physique, qui est historiquement un bon rempart contre l’inflation.

En résumé, voici les 3 risques majeurs et les solutions à mettre en place :

Risque de perte en capital : il provient des fluctuations du marché boursier. Pour le limiter, investissez à long terme, diversifiez vos placements (ETF, actions, secteurs), et ne vendez pas dans la panique.

Risque de dividende coupé : il est lié à la santé financière des entreprises. Pour le contenir, privilégiez les sociétés solides, bien gérées, avec un historique de versement régulier, et pensez à la stratégie ETF à distribution.

Risque d’inflation : il grignote le pouvoir d’achat de vos revenus dans le temps. Pour s’en prémunir, investissez dans des entreprises qui peuvent répercuter l’inflation dans leurs prix, réinvestissez les gains, et diversifiez avec de l’immobilier physique.

Partie 6 : Cas concrets et simulations

Parlons chiffres. Maintenant que vous connaissez les principes, les stratégies et les risques, voyons comment tout cela s’applique dans la vraie vie.

Voici 3 cas concrets pour illustrer comment vous pouvez générer des revenus passifs en utilisant la Bourse comme source de revenu. Ces simulations tiennent compte de la règle des 4 %, mais aussi d’approches plus réalistes, notamment via les actions à dividendes ou les ETF à distribution.

Cas n°1 : Vous avez 10 000 € à investir

Vous débutez. Vous pouvez placer un capital modeste, mais commencer à bâtir votre revenu passif.

Avec 10 000 €, ne vous attendez pas à vivre de vos revenus passifs tout de suite. Mais vous pouvez poser les fondations.

Objectif réaliste : 300 € à 400 € par an

Soit environ 25 € à 35 € par mois. Voici 3 approches possibles :

Stratégie ETF à distribution
Vous investissez dans un ETF Monde distribuant environ 3 % net par an. Vous touchez environ 300 € par an, sans rien faire.

Actions à dividendes
Vous choisissez un portefeuille d’actions à dividendes solides, qui versent en moyenne 4 % à 5 % net. Vous pouvez viser 400 € par an, soit environ 33 €/mois.

Stratégie mixte ETF + actions
Vous répartissez 5 000 € sur un ETF et 5 000 € sur des actions à dividendes. Résultat : rendement moyen autour de 3,5 %, soit 350 €/an.

À retenir : avec 10 000 €, vous ne vivez pas de vos revenus. Mais vous vous formez, vous optimisez, et surtout : vous créez un actif.

Et si vous réinvestissez tous les gains, grâce aux intérêts composés, vous pouvez doubler votre capital en environ 20 ans à 7 % de rendement annuel.

Cas n°2 : Vous avez 100 000 € et vous visez 500 €/mois

Ici, vous entrez dans la cour des grands. Avec 100 000 €, vous avez le capital nécessaire pour obtenir un complément de revenu stable.

Objectif : 6 000 € par an, soit 500 €/mois

Voici 3 manières de l’atteindre :

Stratégie dividende pur (rendement 6 % brut, 4,8 % net)
Vous construisez un portefeuille d’actions à dividendes dans des secteurs comme les télécoms, les utilities, ou la finance.
Vous touchez environ 4 800 € nets par an, soit 400 €/mois. Complété par quelques ETF à distribution, vous atteignez les 500 € net/mois.

Stratégie ETF à distribution (rendement 3 % net)
Vous investissez 100 % sur des ETF bien diversifiés à distribution trimestrielle.
Vous touchez environ 3 000 € nets par an, soit 250 €/mois. Ce n’est pas suffisant seul, mais très automatisé. Vous pouvez compléter avec un revenu actif ou des apports mensuels.

Stratégie de croissance + vente partielle (règle des 4 %)
Vous investissez sur des ETF capitalisants. Vous ne touchez pas de dividendes, mais vous vendez 4 % de votre portefeuille chaque année.
Résultat : 4 000 € par an, soit environ 333 €/mois, sans entamer votre capital (en moyenne).

Conseil : dans ce cas, une stratégie mixte ETF + actions à dividendes est souvent la meilleure. Elle permet un équilibre entre rendement et stabilité.

Cas n°3 : Vous préparez votre retraite avec un objectif de 1 500 €/mois

Vous visez la liberté financière. Vous voulez vivre de vos revenus passifs ou prendre votre retraite anticipée grâce à vos investissements boursiers.

Objectif : 18 000 € par an, soit 1 500 € par mois.

Combien faut-il investir ?

Avec la règle des 4 % :
Il vous faut 450 000 € de capital.

Avec un portefeuille d’actions à dividendes (rendement net 5 %) :
Il vous faut 360 000 €.

Avec une stratégie mixte ETF (rendement net 3,5 %) + dividendes (5 %), moyenne de 4,25 % :
Capital nécessaire : environ 423 500 €.

Bon à savoir : ces chiffres peuvent baisser fortement si vous réinvestissez les gains pendant plusieurs années.

Exemple de parcours :

  • Vous investissez 1 000 €/mois pendant 20 ans avec un rendement moyen de 7 %.

  • Résultat : 521 000 € de capital au bout de 20 ans (intérêts composés inclus).

  • Vous pouvez en vivre avec la règle des 4 %, soit 1 737 €/mois à vie.

Ce qu’il faut retenir de ces 3 cas :

  • Vous n’avez pas besoin d’un million d’euros pour commencer.

  • Même avec un petit capital, vous posez les bases de revenus passifs durables.

  • Le temps, la régularité et la stratégie sont les vrais leviers de la liberté financière.

  • ​A moins d’avoir un gros capital, il est fortement certain que vous ne vivrez pas de vos revenus avant la retraite.

Dans tous les cas, la Bourse est un moyen accessible à tous pour créer une source de revenu supplémentaire, voire un jour, vivre de ses investissements.

Conclusion : Créer un revenu passif en Bourse est possible, mais il faut un plan

Débuter en bourse n’est jamais facile mais vous avez maintenant toutes les clés en main.

Générer un revenu passif, ce n’est plus une utopie. C’est une opportunité concrète, accessible à tous ceux qui sont prêts à investir de manière structurée dans le marché boursier.

Mais soyons clairs :
Ce n’est pas instantané.
Ce n’est pas sans risque.
Et ce n’est pas automatique.

Vous devez voir cela comme un projet long terme, une stratégie patrimoniale qui repose sur trois piliers solides :

1. Un plan d’action clair

Pour générer des revenus passifs, vous devez :

  • Choisir une stratégie cohérente (dividendes, ETF, croissance ou mixte).

  • Déterminer votre objectif mensuel (toucher 1000 euros, 1500 € pour la retraite, etc.).

  • Évaluer votre capital nécessaire.

  • Respecter les règles de gestion (diversification, long terme, gestion des risques).

  • Et surtout, suivre votre plan dans la durée.

Sans plan, vous vous exposez à l’émotion, à la panique, ou à l’inaction.

2. Une discipline à toute épreuve

Le plus grand ennemi de l’investisseur en Bourse, ce n’est pas la volatilité. C’est lui-même.

Vous devez apprendre à :

  • Investir régulièrement, même quand le marché est incertain.

  • Ne pas paniquer en cas de baisse.

  • Ne pas vous exciter en cas de hausse rapide.

  • Réinvestir vos dividendes, surtout au début.

  • Penser effet cumulé et intérêts composés.

Souvenez-vous : les grands résultats viennent de petites actions régulières.

3. Une vision long terme

Créer une source de revenus passifs fiable et durable prend du temps. Mais ce temps joue pour vous.

Exemple :

  • Vous investissez 300 €/mois pendant 25 ans à 7 %/an.

  • Vous obtenez un capital de près de 250 000 €.

  • Avec la règle des 4 %, vous touchez 10 000 € par an, soit 830 €/mois, à vie.

C’est la puissance de la capitalisation boursière, des ETF, et d’un placement passif bien géré.

Une infinité de combinaisons… pour une seule destination : la liberté

La Bourse, ce n’est pas qu’un endroit pour “jouer”. C’est un système éprouvé pour :

  • Placer son argent intelligemment

  • Générer un revenu passif

  • Préparer sa retraite

  • Atteindre la liberté financière

Et vous n’avez pas besoin d’être un expert. Aujourd’hui, grâce aux ETF, aux applications mobiles, aux formations en ligne, aux vidéos YouTube, aux sites internet, vous pouvez vous former à fond, commencer avec peu, comprendre vite, et avancer à votre rythme.

Vous pouvez même coupler la Bourse avec d’autres sources de revenus passifs, avec plus ou moins d’effort comme (je vous donne quelques idées) :

  • Le crowdfunding immobilier ;

  • L’investissement immobilier (investissement locatif) ;

  • Les part de SCPI ;

  • L’affiliation en ligne (commission) ;

  • Une chaîne YouTube ;

  • Un site internet ou un blog ;

  • La vente de produits digitaux en ligne sur les réseaux sociaux ou application mobile ;

  • Vendre des cours en ligne ;

  • L’entrepreneuriat ;

  • Le staking de cryptomonnaie ;

  • Divers business en ligne.

Vous créez ainsi un portefeuille financier diversifié, composé de plusieurs actifs, qui travaillent en synergie pour un même objectif : vous permettre de vivre de vos revenus passifs tout en visant la sécurité financière.

Dernier mot : ce n’est pas une question d’argent, mais de choix

Ce qui différencie ceux qui y arrivent de ceux qui stagnent, ce n’est pas le capital de départ. C’est la capacité à choisir une voie, à s’y tenir, et à s’éduquer en continu.

Vous pouvez commencer avec 50 € par mois. L’important, c’est de :

  • Comprendre comment fonctionne un revenu passif

  • Savoir où placer son argent

  • Suivre une stratégie simple

  • Gérer les risques intelligemment

  • Et surtout : passer à l’action

Notez quand même que la bourse n’est pas à 100% un investissement passif.

La liberté financière ne se rêve pas. Elle se construit.

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